Lectures rafraichissantes
A l’heure où la prédestination revient à la mode, sous couvert d’arguments scientifiques (innée génétique).
Quelques notes
Déjà en intro,
Puis, sur le principe de déviance en lui même.
S’ensuit une démonstration et une étude sur les fondements de la déviance selon la culture de certains groupes (les fumeurs de canabis, les joueurs de jazz). On y parle aussi d’homosexualité. La déviance est le positionnement d’un individu dans un groupe mais aussi le reflet de ce que le groupe renvoit à l’individu. Ainsi quelqu’un qui a commis un délit se voit retirer la confiance du groupe sur le principe du « »qui a bu boira » et continuera à le traiter en déviant, malgré les efforts qu’il pourra faire pour retourner dans la norme. L’individu perdra alors toute motivation et se conformera alors à l’image qu’on lui donne, soit à ce l’image « normale » que l’on se fait de lui.
Le texte date de 1963.
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Aujourd’hui, on pourrait remarquer la manière dont on renvoie la délinquance à certains groupes ethniques ou religieux. CQFD. En ne donnant aucune chance aux jeunes de banlieues de se fondre dans la masse anonyme, quand on les montre du doigt, qu’on les contrôle systématiquement à leur faciès et qu’on donne une mauvaise image de ceux qui ne sont plus, pour le reste de la société, que des voyous des casseurs, des violeurs et des camés, ils finissent par s’identifier à cette image, la transforme en faisant de cette déviance une culture de cité. D’autre diront qu’ils sont génétiquement programmés.
Dans un autre registre, et je serai peut être un peu provoc, ne pourrait-on dire que la culture homosexuelle est de la même façon façonnée par l’image que la société donne ? Ainsi l’image caricaturale et répulsive de la folle travestie du marais ait sans cesse revendiquer par une partie de la communauté, mais en la détournant, en la parodiant, en l’intellectualisant et donc en la nuançant. Elle n’en est pas moins le symbole de notre déviance par rapport à la société qui normalise.
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