Découverte, le yaoi, un animé gay
Cela fait quelques années que j’ai un peu mis de côté ce qui fut une grande passion un temps, la japanimation. L’impression d’avoir tout vu, tout ce qui était intéressant, avoir fait le tour. J’ai bien essayé un temps de m’y remettre. Mais sans succès. On m’avait conseillé la série Death Note. J’ai regardé, passé un bon moment, mais sans plus. J’ai dû trop voir les grosses ficelles. Les rebondissements dictés par la logique commerciale étaient trop prévisibles, trop calculés, trop calqués sur le rythme habituel, qui finit par devenir trop répétitif, de la trame scénaristique. J’ai bien retrouvé Maison Ikkoku l’année dernière. Mais c’est un vieil animé, vu dans ma jeunesse. Cela ne m’a pas réconcilié avec un art qui apparemment a fini par percer sur tous les continents mais qui, du coup, a perdu sa saveur particulière. Eveillée à l’exportation, ayant goûté aux succès inattendus, et maintenant voulant trop plaire, à un public trop large, l’animation nippone semble s’être perdue.
Donc en passant par hasard sur un site dédié, j’ai vu un animé de 2007 bien classé. 10/10. Facile. Il y en a qui s’emballe vraiment rapidement. Comment peut-on mettre excellent aussi facilement ? Je clique malgré tout sur la fiche. Lis la critique. C’est qu’elle est argumentée ! Je regarde le synopsis. Un yaoi, un animé gay. Je n’en ai jamais vu. Pourquoi pas.
Et j’avoue mon esprit de midinette a été conquis. Je trouve cela sensible. Mignon. C’est rafraichissant, joyeux. Tendre et sans prise de tête, est-ce possible ?
Je sais que je ne devrais pas en ce moment. Mais ça permet de m’exorciser .