Du boulot… (série : Blog)
Mon patron me demande de le tenir au courant quand je pars tôt.
Ok pour le principe. Parfois dans certains services on est obligé de se serrer les coudes et surtout, quand on est dans le secteur de la communication, parfois il y a des choses urgentes à exécuter. Mais je n’ai pas envie d’être fliqué et subir un double pointage. Avoir le regard, la pression du chef à chaque fois que je dis « Stop ! ma vie personnelle prime sur ma vie professionnelle ». Donc je ne tiendrai au courant qu’à l’heure du départ limité administrativement à 16H15. Par contre, je considère que 17H30 est une heure de départ normal ne nécessitant pas une communication.
Badinage ? Excès de fonctionnarisme ? Caractère infantile et borné ?
Oui, j’ai en effet la chance aujourd’hui de ne pas avoir la pression du licenciement. Mon caractère se refuse à adhérer à l’esprit de Cour. Je ne suis pas servile, ni monarchiste. Si on attend de moi d’être disponible, j’attends un retour. Me tenir au courant à une heure décente de ma nécessaire présence, de ma réquisition. Mais de moi même me constituer prisonnier ? Jamais.
Oui cela doit être cela. Si on m’imposait des horaires cela me serait moins difficile. On peut aménager ses marges de liberté en fonction. Mais laisser planer le flou (qu’est ce que le tôt ?) pour mieux vous contrôler ou vous auto-contrôler Non !
L’écriture me permet de mieux comprendre cette pointe de révolte qui s’immisce en moi. Cette pointe logique dans un brouillard d’émotion. Elle était bien légitime pourtant à la réflexion.
Merci cher journal et désolé chers lecteurs.