Parabole stellaire
Vu au Palais de la Découverte

- Les lois de Kepler permettent de déterminer avec une grande précision la trajectoire de certaines comètes (et de toutes les planètes) se déplaçant dans notre système solaire. Cependant, elles ne tiennent pas compte de certaines influences, gravitationnelles ou non, qui ont tendance à modifier le modèle idéal d’une trajectoire purement elliptique.
- Il arrive que les comètes frôlent un autre corps massif tel qu’une planète. Leur trajectoire peut alors se voir déviée par ce corps. C’est le cas notamment lorsqu’une comète passe à proximité de Jupiter, qui est la planète la plus massive du système solaire.
- Dans les cas les plus extrêmes, la comète peu se faire piéger par le champ gravitationnel d’une planète. C’est ce qui est arrivé à la comète Shoemaker-Levy 9, découverte en 1993, qui s’est fait piéger vers 1929 par la planète Jupiter. Elle à alors décrit une orbite autour de cette planète, s’est fragmentée en 1992 en une vingtaine de morceaux qui ont finit par percuter Jupiter en 1994.
Plus il y a de facteurs, plus la logique se perd. Pour se donner l’impression de la maîtrise, on simplifie les systèmes. On complexifie un minimum pour donner l’illusion de la réalité, s’exercer à un challenge élitiste en se basant sur des connaissances de plus en plus affutées par l’évolution. On effectue des choix pour tester sa rationalité. On se persuade du résultat, fruit d’une logique bien rodée. Cela ne peut être que cela. Et pourtant… Tout est une somme de choses à l’instant T. Si l’on regarde différemment, qu’on prend un peu de recul, c’est loin d’être si simple. Mais comme le second objectif est de discuter entre « gens sérieux », il vaut mieux conclure que oui. Il vaut mieux en terminer là.