Tic tac
Ça commence dans un rêve. Sentiment d’interférence. Une histoire qui revient. Tiens ça me rappelle quelque chose, j’aurais du dire ça, il faudrait faire de cette manière. Ça y est. Un oeil s’ouvre. Le cerveau cogite. Impossible de se rendormir. Les idées s’entrechoquent dans la tête. Que faire ? Résoudre le problème quite à y rester des heures ? J’ai envie de dormir, j’ai besoin de dormir. L’affolement des heures perdues n’arrangent rien. Et on se rend compte que les problèmes s’enchainent. Quelques soit les réponses apportées, de nouvelles questions. Les autres fois, j’aurais rendu les armes. Allez, clic. On allume les lumière et on reprend le polar de chevet.
Et puis là, je sais pas, j’ai pas eu envie de passer une heure à m’occuper l’esprit, à le détourner. Une petite masturbation. Mais ça ne résout pas fondamentalement les choses. Si ce n’est que ça contracte subitement les muscles, et il parait que cela détend. Non, calmer l’esprit qu’ils disent au Yoga. Je commence à inspirer et expirer profondément et à essayer de me concentrer sur ma respiration. Ne penser à rien. Faire le vide dans mon esprit. Parfois l’esprit vient faire une petite facétie : hé oui, tu les sens tes voies nasales encombrées de morves ? Il y a sans doute quelques petits acariens par ici. Mais on se reconcentre et l’esprit se désactive un peu.
C’est à ce moment qu’on se dit qu’on a envie d’être là objet de sensations. Ne pas penser, juste ressentir. Je me tourne sur le côté. et de ma main je touche le duvet en boule. Car souvent il fait trop chaud. Mais là j’ai froid. Je le tire et l’enserre. J’aime bien sa chaleur. Et de penser. Ah s’il y avait quelqu’un. Ça sert à cela aussi un ami, un amant. Calmer l’esprit quand on est en trouble. Le toucher pour ressentir sa chaleur, entrer en réconfort, se sentir uni face aux dangers et surtout aux bêtises, à ce qui est superficiel dans ce monde.
- Hmm, fous moi la paix !
- Mais j’ai pas envie de baiser ?!
- J’ai sommeil, tu me donnes chaud
- Bon…
Certes, l’esprit est revenu, mais je sais pas pourquoi, j’avais de nouveau sombré et là j’étais détendu. C’est tristement commun…
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