Les sables du temps
Un jour, et si on se réveillait et que tout avait changé ?
Comme dans le désert, où une tempête redessine toutes les dunes.
Sorti de sa tente, et observé le monde silencieux et vide.
Le vent qui continue de souffler en emportant dans quelques bourrasques,
les grains de sable en gestation et poursuivant le lent remodelage de la surface.
Un monde magique, où quand on se laisse tomber sur le sable chaud,
on ne se brûle pas, on ne ressent pas la brûlure des rayons.
On n’éprouve pas la soif, on ne fait que sortir d’un rêve sans conséquences.
Planer sur la réalité, mais est-on vraiment sûr qu’il s’agisse bien d’irréalité ?
Eric Satie – Gymnopedie 1 (1888)
Tags: implicite, métaphore, poésie, sensibilité