Exil
Parfois, on a envie de partir loin, se perdre dans une forêt, où quelqu’un, vous attends seul, pour toujours. Jouer une nuit à se faire souffrir, rêver de mondes auxquels on ne peut fuir, et pourtant iréels, de jour. Il faut garder à l’esprit que c’est le jeu d’une nuit. Souffrir n’est pas mauvais si on ne s’y complait. Oublions les images d’un soir, pour mieux le lendemain pouvoir voir, les lutins du réel, les rêveurs insoumis, ceux qui le jour croisent notre vie.
Kanashimi no Kaori
(Hajime Mizoguchi) 1994
(Hajime Mizoguchi) 1994
Tags: implicite, poésie, PSME, sensibilité