Veilleur de nuit
Un coup de sang ? Retour de l’envie ? Une envie d’écrire même si c’est sans doute un message inutile. Car tu ne viendras pas. Tu n’as plus le temps. C’est sans doute à cause de ma période Kodomo No Omocha. Il y en a qui vont pas comprendre. Pourquoi je mets des musiques niaises en ce moment sur ma radio blog. Certes, ces musiques ne sont pas terribles mais c’est plus un état d’esprit. Ceux qui ne connaissent pas cette série ne peuvent comprendre. Ceux qui ne connaissent pas les mangas le peuvent encore moins. Comment peut-on aimer ces japoniaiseries ? Des dessins animés encore à ton âge ? Et bien oui, j’assume. Cet un animé, certes pour enfants, et encore attardés, qui parlent de vrais problèmes (le divorce, l’échec scolaire, le passé psychologique que nous font subir nos chers parents, la pédophilie, la violence, la maladie, le problèmes d’argent, du succès…). Tout est montré avec peu de fard. Aux antipodes de notre animation à l’eau de rose ou pipi caca… Et tout cela avec une philosophie positiviste (daijobu signifie ça va bien en japonais) et aussi une tendresse toute sentimentale parfois cachée derrière des superfuges (apathie ou hyperactivité) dans laquelle je me retrouve pas mal.
Mais bon, toute cette digression pour te dire, car j’ai envie de te dire, « Je t’attends ». Je t’attendrais pas toute ma vie. Je crois trop en la vie pour qu’elle me laisse dépérir en attendant déséspérément un amour qui ne viendra peut être jamais. Et je n’aime pas trop le sentimentalisme. Mais, je t’attends un peu. Le moment où tu seras plus libre, ou tu te décideras peut être à venir, à te mettre en danger (c’est moi qui dit ça ???). Disons pour le moment, je regrette un peu nos échanges si longs. Les 20 posts par jour qu’on se renvoyait. Tu me laisses seul parmis les vieux loups. C’est mon purgatoire. Je te ferai payer ça ! Pour le moment, je n’ai rien à me mettre sous la dent. Donc j’attends. Enfoiré qui m’a appelé alors que je commençais à faire mon deuil. Tu as eu raison, c’est quand même un monde de vouloir oublier si vite. En tout cas, nous sommes encore restés quelques heures au téléphone et j’ai du raccrocher qu’à contre coeur. Mais tu dois travailler. Alors vas-y. J’ai aimé cet échange inattendu. Qui pouvait bien faire vibrer mon téléphone à minuit et demi !? 3 fois quand même avant que je me décide à décrocher. Voilà ce soir, j’ai envie de poster cela. Après je retourne à mes Kodochas.
(Kodomo no Omocha ost) 1998