CLAC ! (toujours dans la famille Métro)
Ce que c’est difficile de fermer une porte. Ça tient à si peu de chose. Une mauvaise humeur, une lassitude, une erreur de frappe, et tout s’enchaine. Et tout est fini. C’est le grand ménage de printemps. Dur de se prendre cela dans la face. Surtout quand c’est une affaire de statistique. On a été un 0 et pas un 1. On est venu un jour paire et pas impaire. Ça rend triste, surtout quand on a fait espérer. Peut être aurait-il mieux vallu clôre le message dès le début. Ne pas avoir attendu. Ne pas laisser le temps s’accrocher. Avoir plus confiance en soi pour dire « Non », prendre le risque d’être seul, de n’avoir pas de message à répondre. Et laisser l’inconnu être un inconnu. Le bonheur d’être tranquille, peut être un jour voir le recherché se manifester. Il y a des jours comme cela. On dira que c’est le destin. Cruel. Mais bon, demain est un autre jour. Il faut garder espoir. Tout est relatif. Il ne sert à rien d’être pessimiste. Au pire, on peut penser que, parfois, il faut faire marcher les glandes lacrymales pour avoir conscience qu’on en a encore. Mais c’est si triste d’être triste…
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