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Un peu de ma soirée. Saveur sucrée, forte, amertume, mélange incongru. Ça m’a donné envie de parler de mon coup de cœur du moment.

(Il m’a fait découvrir Daphné. Prix Constantin 2007 pour l’album Carmin. Lui a choisit la chanson « Les phénix ». Contrairement à lui, J’en ai préféré d’autres. J’ai eu du mal à choisir.

Rythmes et mélodies variés, voix qui tremble, fragilité. Les mots s’enchainent parfois sans logiques ou enchainement de signification métaphoriques qui se nouent sur des conclusions sensuelles qui touchent au coeur. Limite du délire, du rêve. Attirance pour le suicide mais résistance par l’espérance. Et la dynamique du jeu repart.)

Moment de joie, à ne pas se heurter aux barrières dont on voudrait s’échapper. Pesanteur de la cage thoracique. Je n’ai déjà plus de souffle. Mais avant s’enliser, de perdre pied, trouver un nouveau stratagème pour piéger l’ennui, les coeurs secs. On est loin de gagner à tous les coups… surtout en ce moment. Mais passer du bon temps, savoir s’en rappeler. Continuer de marcher sans se complaindre et sourire de sa propre bêtise.

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