Mai fait ce qu’il te plait
Après un week end gris (mais coloré grâce au feu 3D e la cheminée et aux sourires des amis), rendez-vous au jardin des plantes. Je n’y étais jamais allé et ma bonne étoile m’en a donné l’occasion. Le ciel s’était miraculeusement dégagé pour l’occasion. Je m’y suis dirigé en mâchant un chewing Menthe – Canelle.
Etant né sous les îles, beaucoup de fleurs usuelles me sont déconcertantes. J’ai découvert les Iris du jardin. J’ai vu des Géraniums bleus alors que je les pensais tous rouges. Au départ, je sortis mon appareil pour en capturer quelques couleurs. Puis j’ai essayé de retenir. Mais plus les noms se multipliaient plus je n’arrivais plus à les retenir. Alors j’ai sorti mon calepin et j’ai griffoné. Béta m’a dit Flo. Tu devrais prendre les pancartes avant les fleurs. Mais j’avais déjà commencé à griffonner. Je n’aime pas revenir sur ma manière d’agir. J’aime bien griffonner, dans mon calepin magique. Et cela me permet de mieux les retenir, les fixer dans l’encre.
J’ai croisé une fleur de jasmin d’été, orange. Mais surtout, j’ai fait des infidélités aux marguerites euh… aux pâquerettes qui avaient mes faveurs. J’ai trouvé de jolies massifs de ceraistes des champs et de saponaires de Montpellier. Il parait que cela permet de dessiner des nuages sur le gazon à la française.
On est aussi allé au jardin alpin. J’ai eu un peu peur. Je me suis rappelé ce triste spectacle en Suisse. La fin de mes illusions sur la mythique Eldelweiss. Mais c’était en septembre. Pas au printemps. Très bon parcours odorant. Longeant les pontentilles, le millepertuis à rameaux déployés, l’alysson des montagnes. Nous nous sommes arrêtés une seconde près d’un pistachier planté en 1700. Le champs de plantes carnivores était malheureusement déséché. Le final a été une splendide ancolie.
Après ce voyage, j’ai bien tenté la roseraie. Mais cette dernière m’a bien déçue. Peu de bourgeons, peu de senteurs, pas la bonne saison ? De toute façon, elle étaient devenues trop communes.
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