Fragment
Aujourd’hui j’ai eu peur de briser le miroir. Un monde de fantasme n’est-il pas préférable ? Et puis, en y réfléchissant, ai-je bien pensé cela au moment T ? Mais pourquoi toutes ces questions me submergent ? Ne faut-il pas prendre le risque, parfois, de sortir de ce labyrinthe ? Oui tu seras déçu, me dis-je. Du premier regard. Mais tu connaitras la vérité, la réalité. Ou la réalité, la vérité. Et puis, n’y-a-t-il pas du plaisir à être surpris ? A se retrouver face à l’imprévu ? Les mots que l’on tape, s’accordent différemment dans le réel. Saurons nous trouver une nouvelle orthographe ? J’aimerai avoir confiance. J’aimerai que nous ayons confiance. Mais alors que j’écris, je me rend compte qu’il y a déjà une confiance. Je ne peux pas croire aux mensonges. Et je ne sais pas mentir très longtemps, surtout à moi-même. Aussi je suis sûr que l’on respire mieux au dessus des brumes or des eaux du rêve. Alors que la lune règne, je n’ai pas peur de bruler au soleil, là où les couleurs sont les plus vives. Me suivrez vous, quitte à vous écorcher les pieds sur les morceaux ?