Fleur bleue

Revu, Autant en emporte le vent. Un cours sur la guerre de sécession m’avait donné envie de le revoir et je n’ai pas été déçu. Avec quelques notions historiques, tout est déjà beaucoup plus clair. Et puis Vivien Leigh joue parfaitement son rôle d’emmerdeuse adorable.

Il faut dire que je comprends assez son personnage, ou du moins, tel que je me le représente. Toujours éprise d’un amour idéal qu’elle ne peut concrétiser et qui lui permet, finalement, de ne pas découvrir le vrai amour qu’elle porte en elle. J’aime aussi son tempérament, sa force apparente et sa fragilité. Et cette pugnacité, se relever quoiqu’il arrive.

Scarlett, autant l'en emporte le vent

J’aime m’identifier aussi à Rhett Butler. J’aime son cynisme, sa façon d’esquiver les stratagèmes sentimentaux. Il ne croit qu’à l’amour sans fard et aime jouer à contre rôle. Il garde ainsi sa faculté à s’arracher au train train.
Finalement, ce sont deux être, en quête d’amour, qui, par voie opposée, vont arriver à se rencontrer. Et moi, qui oscille tantôt d’une voie, tantôt de l’autre, je vais peut être y arriver.

La suite, lors de la prochaine entracte.

Filed under: Cinéma | Posted on mai 6th, 2006 by rollover

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