Prétexte visuelle à une analyse intellectuel… ou l’inverse

Pas d’originalité ce soir. J’ai déjà parlé, sur ce blog, de Johnny s’en va en guerre. Mais, il y a des oeuvres qui marquent plus que d’autres. Je ne vous parlerai pas d’ Open Water 2 que je viens de voir et qui est juste divertissant.

Johnny s’en va en guerre raconte l’histoire d’un jeune américain de 20 ans, qui lors de la première guerre mondiale va recevoir un obus. Il est considéré comme mort mais une partie de son cerveau est intact et un médecin décide de le garder en vie pour l’étudier. Or, Johnny reprend conscience mais il n’a plus ni bras, ni jambes, ni yeux, ni bouche, ni oreilles… Il ne peut que bouger mais ces mouvements sont interprétés comme des réflexes musculaires. Il ne peut que rêver à son passé et essayer de comprendre le monde qui l’entoure par les vibrations et les quelques sensations qu’il lui reste. Jusqu’à ce qu’une infirmière se mette à essayer de rentrer en contact…

2 Extraits

Johnny s’en va en guerre (1971)

Pourquoi j’ai repensé à ce film, quite à me redonner envie de recouper dans ce film pour montrer de pâles extraits qui ne pourront que donner un aperçu de l’oeuvre ?

Dans le prolongement de l’impossibilité de communiquer, les stratagèmes de la communication. C’est un peu ce qui nous arrive quand on n’arrive pas à rencontrer réellement quelqu’un. On n’a pas les yeux, les oreilles, le toucher, rien que du texte. Comment faire vivre ce texte ? Les discussions restent souvent très intellectuelle ou du moins intelligibles. La présence doit toujours être rappelé par un écrit. On ne peut profiter du bonheur du silence de l’autre. On est toujours dans le vacarme relationnel.

Et certains vous reproche de ne pas avoir répondu dans la minute ou d’avoir clos la discussion. Pourtant une grande majorité des discussions arrivent tôt ou tard par des impasses. Car au long des jours, on a plus forcément l’inspiration, l’envie, le moral pour relancer une discussion. On pourrait dire que cela ne mérite pas la mort de la conversation. Peut être faut-il la préserver pour plus tard. Mais souvent cela devient des parties de ping-pong sans envies. Et quand toutes les discussions ne deviennent plus que des parties de ping-pong sans vie, on déprime. Donc j’ai appris et je préfère maintenant clore, quitte à interpeler un autre jour, sur un délire particulier.

Filed under: Cinéma, Introspection, Philosophie | Posted on octobre 1st, 2007 by rollover

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