Message in the bottle
Je ne sais pas pourquoi j’ai fermé les fenêtres. Ah si, pour les yeux sans doute. Pour ne pas avoir à penser à la distance de la terre à la lune… 76 880 allumettes. Et aucune pour allumer un feu. Je pense à toi. Trop peut être. Vous vous êtes éclipsé.
A l’équateur, la lune est illuminée de bas en haut, et esquisse parfois un large sourire, comme celui du chat.
Le Roi déclarait que tout ce qui avait une tête pouvait être décapité, et qu’il ne fallait pas raconter de bêtises.
La Reine déclarait que si on ne prenait pas une décision immédiatement, elle ferait exécuter tout le monde autour d’elle. (Cette dernière remarque expliquait l’air grave et inquiet de l’assistance.)
Alice ne put trouver autre chose à dire que ceci : « Le Chat appartient à la Duchesse ; c’est à elle que vous feriez mieux de vous adresser. »
« Elle est en prison, dit la Reine au bourreau. Allez la chercher et amenez-la ici. » Sur ces mots, le bourreau fila comme une flèche.
Dès qu’il fut parti, la tête du Chat commença à s’évanouir.
Chapitre VIII
Mais un jour, pourrons nous boire le thé ensemble ? Je pense à toi. Mais il m’est impossible de ne penser qu’à toi. Car au delà du miroir, au délà de l’écume des jours, qu’es-tu vraiment ? Une image, une écriture, une sensibilité, un délire. Mais un nénuphard ne m’étouffera pas moi. J’ai envie de te connaître. Mais je ne serai pas une statue de sel. Je vivrai ailleurs. Avec d’autres astres plus brûlants. Je pense à toi. Mais tu ne resteras peut être une sirène…
Sade – No ordinary love (1992)
Tags: amour, chat, délire, implicite, optimisme, sentiment, thé, vie virtuelle