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Après une période manga et une période de jeux vidéos, je retourne à mes premières amours : le cinéma. Avant hier, j’ai vu « De Sang Froid » (1967) d’un grand monsieur Richard Brooks a qui on doit aussi « la Chatte sur un toit brûlant ». Pourquoi « De Sang froid » ? En fait, c’est surtout car, en ce moment, en salle, sort « Truman Capote », la vie de l’écrivain du livre dont est tiré le film « De Sang froid ». C’est l’histoire, tirée d’un fait divers, de deux jeunes délinquants qui vont tuer une innocente famille pour de l’argent qu’ils ne trouveront pas.

Hier, j’ai surtout vu « Johnny s’en va en guerre » (Prix de la critique internationale à cannes en 1971). Un très grand film qui m’a donné beaucoup d’émotions. C’est l’histoire de Johnny, un jeune américain de 20 ans, qui lors de la première guerre mondiale va recevoir un obus. Il est considéré comme mort mais une partie de son cerveau est intact et un médecin décide de le garder en vie pour l’étudier. Or, Johnny reprend conscience mais il n’a plus ni bras, ni jambes, ni yeux, ni bouche, ni oreilles… Il ne peut que bouger mais ces mouvements sont interprétés comme des réflexes musculaires. Il ne peut que rêver à son passé et essayer de comprendre le monde qui l’entoure par les vibrations et les quelques sensations qu’il lui reste. Jusqu’à ce qu’une infirmière se mette à essayer de rentrer en contact… Peut être ce soir, vais je regarder « Les parapluies de Cherbourg » (palme d’or 1964) que j’ai déjà vu mais que je me lasse pas de revoir.

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